Un regard approfondi sur le DTU 24.1 révèle une réelle exigence en termes de sécurité incendie pour les bâtiments. Ce guide technique met en exergue la rigueur imposée par le document pour gérer les écarts au feu lors de l’installation des conduits de fumée et autres systèmes de canalisation. La norme, indispensable pour le secteur de la construction, définit précisément les protocoles de mise en œuvre et de contrôle, de la phase d’identification jusqu’à la réhabilitation des éléments non conformes. En 2025, la prise en compte de ces normes est devenue cruciale pour préserver la sécurité des occupants et optimiser les délais de réalisation des chantiers. L’analyse détaillée des classifications de conduits, basée sur leur fonction et leur résistance au feu – que ce soit pour des conduits de ventilation, électriques ou spécifiques – permet d’établir un cadre de travail structuré et préventif. Des acteurs comme Cedeo, Boulanger, Sonepar, Rexel, Saint-Gobain, Groupe Dufour, Groupe Oger, HDI, Wedi ou Uponor s’appuient quotidiennement sur ces directives pour assurer la conformité et la sécurité sur leurs chantiers. Une lecture attentive de ces exigences permet d’éviter les erreurs coûteuses et de garantir une coordination optimale entre les corps de métier sur le terrain.
DTU 24.1 et sécurité incendie : maîtriser les écarts au feu
La gestion des écarts au feu est au cœur du DTU 24.1. La transmission de chaleur et la propagation des flammes représentent des risques majeurs, surtout dans les compartimentages mal réalisés. Chaque passage de conduit nécessite une vérification minutieuse pour conserver l’intégrité des éléments de séparation d’incendie. Une approche structurée et concrète s’impose pour anticiper tout problème potentiel et assurer une mise en œuvre conforme aux prescriptions du DTU.
- Repérage des seuils de sécurité et des zones à risque
- Utilisation de manchons coupe-feu pour renforcer la résistance
- Application d’essais fumigènes pour déceler d’éventuelles fuites
| Élément | Exigence DTU | Classe REI requise |
|---|---|---|
| Conduit de ventilation | Étanchéité et résistance à la chaleur | REI 60 à REI 120 |
| Conduit de fumée | Mise en œuvre coupe-feu | REI 120 minimum |
| Conduit électrique | Protection contre la propagation des flammes | Variable selon intensité |
Pour illustrer ces points, un aperçu visuel pertinent est proposé ci-après.

Classification des conduits et zones de risque : une méthodologie éprouvée
La classification des conduits se fonde sur des critères précis tels que leur fonction, leur matériau et leur diamètre. Cette approche permet de déterminer le niveau de protection nécessaire pour chaque type d’installation. Ainsi, la nature et l’usage de l’édifice influencent la catégorisation des zones de risque, impactant directement la rigueur des mesures à appliquer. Les zones d’activités intenses, notamment dans les bâtiments industriels ou à forte affluence, imposent des exigences plus strictes.
- Conduits de ventilation : classés A, B, C selon débit et température
- Conduits de fumée : nécessitent une protection REI minimale élevée
- Conduits électriques : intégration de gaines ignifugées pour limiter le risque
| Type de conduit | Critères de classification | Exemple de zone de risque |
|---|---|---|
| Ventilation | Débit d’air, matériaux, étanchéité | Bâtiments résidentiels |
| Fumée | Isolation thermique, intégrité coupe-feu | Zones à forte affluence |
| Électrique | Type de câble, intensité, isolation | Locaux techniques |
Une vidéo explicative apporte un complément d’information concret et opérationnel.
La coordination entre les différents acteurs reste la clé pour une application efficace et sécurisée des normes.
Diagnostic et réhabilitation : guide pratique sur le terrain
Sur le terrain, l’évaluation de l’état des conduits est une opération cruciale. Le diagnostic s’articule en plusieurs phases pour garantir que l’installation est conforme aux normes en vigueur. L’identification minutieuse permet de recenser tous les paramètres techniques. Une inspection approfondie de la vacuité et de l’étanchéité garantit la sécurité des acteurs présents lors des opérations. En cas de non-conformité, le choix entre la réhabilitation par chemisage ou tubage ou, le cas échéant, la création d’un nouveau conduit, se justifie pour prévenir tout risque. Cette méthode rigoureuse s’appuie sur une coordination efficace entre concepteurs, installateurs et contrôleurs, assurant ainsi la pérennité de la sécurité incendie.
- Phase d’identification : repérage du tracé, de la section et du débouché
- Phase de vacuité : inspection visuelle et vidéo pour détecter toute anomalie
- Phase d’étanchéité : tests par fumigène et mesures de perméabilité
- Phase de réhabilitation : choix entre chemisage, tubage ou construction d’un nouveau conduit
| Phase | Objectif | Méthode utilisée |
|---|---|---|
| Identification | Recueil des infos techniques | Repérage, plan et schémas |
| Vacuité | Inspection intérieure | Miroir, inspection vidéo |
| Étanchéité | Détection des fuites | Essai fumigène, mesures de perméabilité |
| Réhabilitation | Mise en conformité | Chamisage, tubage ou remplacement complet |
L’expérience terrain démontre que la rigueur dans ces opérations évite toute mauvaise surprise lors des inspections ultérieures. Une vidéo témoignage retrace un cas concret de réhabilitation dans un bâtiment industriel, permettant de visualiser l’ensemble du processus.
La collaboration entre experts et l’attention aux détails restent les garants d’une mise en œuvre irréprochable.
FAQ sur le DTU 24.1 et la sécurité des conduits
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Q : Quelles sont les obligations principales du DTU 24.1 ?
R : La norme impose le respect des exigences en matière d’étanchéité, de résistance au feu et de classification des conduits selon leur usage. Elle détaille aussi le diagnostic à réaliser avant raccordement et après réhabilitation.
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Q : Comment choisir la solution de réhabilitation la plus adaptée ?
R : Il convient d’analyser minutieusement le diagnostic technique. Si le conduit ne répond pas aux exigences, un chemisage ou tubage, voire le remplacement complet du conduit, sera préconisé pour garantir la sécurité incendie.
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Q : Quelles sont les classifications de résistance au feu utilisées ?
R : Les classifications REI varient de REI 30 à REI 180 et plus, suivant la zone de risque et le type de conduit. La sélection se base sur des critères techniques précis définis par le DTU 24.1.
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Q : Quelles entreprises ou partenaires font confiance aux normes DTU 24.1 ?
R : Des acteurs majeurs tels que Cedeo, Boulanger, Sonepar, Rexel, Saint-Gobain, Groupe Dufour, Groupe Oger, HDI, Wedi et Uponor intègrent quotidiennement ces exigences dans leurs chantiers pour assurer la conformité et le respect de la sécurité incendie.